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MOLIERE Oeuvres complètes Edition originale par H. de BALZAC 1826

Disponible
Réf 2329
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MOLIÈRE. Œuvres complètes
Paris, Delongchamps, Urbain Canel et Baudouin Frères, 1826.
In-8° (reliure de l'époque).
Texte sur deux colonnes.
30 vignettes dessinées par DEVÉRIA et gravées par THOMPSON, dont un portrait sur le titre.
Comprend une « Vie de Molière » par [BALZAC], reliée (par erreur) in fine (2 ff.).
Qqes cahiers roux, mais BEL EXEMPLAIRE DE CET OUVRAGE ÉDITÉ SOUS LA DIRECTION DE BALZAC
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La carrière de Balzac dans les métiers du livre commence en tant qu'éditeur, associé à plusieurs confrères qui avaient publié quelques-uns de ses premiers romans, notamment Urbain Canel. Ces "libraires", comme on les nomme alors, se proposent de publier une collection d'oeuvres complètes d'écrivains célèbres en édition compacte, selon la formule à succès de l'époque. Malheureusement, la faillite de l'entreprise interrompt la collection après les deux premiers titres, consacrés successivement aux œuvres de Molière et à celles de La Fontaine. Les éditions prévues de Racine et de Corneille ne verront donc jamais le jour, mais leur présentation matérielle peut aisément se déduire des caractéristiques des deux titres publiés.

Les Oeuvres complètes de La Fontaine et de Molière révèlent les options de Balzac et de ses confrères pour susciter l’engouement du public : le choix du format tout d'abord, qui reste modeste afin de limiter le coût de fabrication et donc le prix de vente. L'illustration du texte ensuite, les ouvrages étant ornés d'illustrations gravées par un maître de la gravure sur bois de bout, Charles Thompson, exécutées d'après les dessins d'Achille Devéria, jeune artiste promis à un brillant avenir.

L'insuccès de ces publications est-il dû au format trop réduit pour ces ouvrages publiés en un seul volume, qui impliquent d'imprimer le texte en très petits caractères, difficilement lisibles ? Ou au dessin peu assuré de Devéria alors débutant ? Les ouvrages apparaissent en tout cas à la fois surannés et innovants : l'impression du texte sur deux colonnes, de même que les illustrations systématiquement placées en bandeau limité par un encadrement traditionnel, maintiennent les ouvrages dans l'esthétique du livre classique. En revanche, la formule de la publication illustrée en format réduit préfigure l'apparition du livre de poche illustré, qui connaîtra quelques années plus tard un succès non démenti à ce jour

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MOLIERE Oeuvres completes Editees par BALZAC RARE 1826
Ceci est la toute première édition de Molière par Balzac avant de passer à ses propres presses d'imprimerie ... PESTE et INGRATITUDE DU SORT ! ... sans plus de bonheur.
Rarissime ! Les oeuvres de Molière éditées par Honoré de BALZAC. Balzac, en effet , fut tour à tour éditeur (1825), imprimeur (1826) et fondeur de caractères (1827), avant de faire faillite en 1828. En association avec le libraire Urbain Canel et deux autres partenaires, il avait entrepris la publication en édition compacte des œuvres complètes de Molière, La Fontaine, Corneille et Racine. Malheureusement, le prix de vente trop élevé et la typographie trop fine firent que les livres ne se vendaient pas, si bien que la maison d"édition fût dissoute en 1826. Seules les oeuvres de Molière et de La Fontaine furent publiées en 3 000 exemplaires. Balzac perdit près de 10 000 francs sur l'édition du Molière. Cette dernière fut imprimée par Rignoux en 1826, avant de passer dans les presses de Balzac.
AUTEUR: MOLIERE
TITRE:Oeuvres complètes
LIEU: EDITEUR, DATE:Paris, Urbain Canel, imprimerie Rignoux, 1826
COLLATION:Impression sur 2 colonnes IV, 553, (2)pages COMPLET
FORMAT: in-8
RELIURE: Belle reliure de l' époque en demi veau glacé, orné d'un riche décor à froid de très benne facture, ainsi que des frises au niveau des coiffes.
ILLUSTRATIONS:30 vignettes dessinées par Devéria et gravées sur bois par Thompson.
ETAT: Reliure solide, frottis d'usage
BIOGRAPHIE & THEME: RARE
POIDS: 900 gr

TIRE DE WIKIPEDIA : VOICI TROIS ANNEES 1925 à 1928 DE LA "CHRONOLOGIE BALZACIENNE EDITORIALE ET D'IMPRIMERIE"
sinon pour la superbe chronologie complète :
http://fr.wikibooks.org/wiki/Transwiki:Biographie_d%27Honor%C3%A9_de_Balzac#1799

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1825
Parution de Wann-Chlore, chez Urbain Canel, à qui Balzac avait été présenté par Horace Raisson. Hoace Raisson lui fera connaître Philarète Chasles (ils travaillent tous deux à La Pandore) Première société avant le 14 avril : Dassonvillez, propriétaire du château de Montglas, lui prête 6 000 F. (est-ce pour cette société ?), et une société est formé entre un médecin, Charles CARRON ; un officier en réforme, Jacques Edouard BENET de Montcarville, H.B. et le libraire Urbain Canel pour la publication des Œuvres de La Fontaine en un volume.[4]
A. DEVERIA illustra en 1825-1826 le "Molière" et le "LA Fontaine" de Balzac. Vers 1825, il est l'auteur d'un portait de Balzac dédié à Mme de Berny (sa signature est située prés du col de Balzac sur l'épaule : "ADeveria". Ce portrait a été donné, en 1913, au fond Lovenjoul par Charles TULEU, héritier d'Alexandre de BERNY.
(1009) Honoré ébauche La Fille de la Reine, roman abandonné sur Marguerite de Valois.
Début de l’année Honoré fait la connaissance de la duchesse d’Abrantès, qui habité Versailles, comme les Surville.
1er janvier
Corr. 25-1 : de Laurence à Honoré à Villeparisis. - Elle lui souhaite « une bonne année mais avant tout meilleure santé ». - Laurence toujours aussi désabusé et nostalgique du temps passé.
4 février
Recommandé par le général Gilbert de Pommereul, il est autorisé à emprunter des livres à la Bibliothèque royale. Tous les ouvrages empruntés en 1825 concernant le XVI° siècle et en particulier « le règne » de Catherine de Médicis. Honoré emprunte à la B.R. des ouvrages sur le XVI° siècle et Catherine de Médicis.
17 février
Honoré emprunte à la B.R. des ouvrages sur le XVI° siècle et Catherine de Médicis.
15 mars
Naissance à Paris d’Alphonse Ernest Louis de Montzaigle, second fils de Laurence, neveu d’Honoré. La jeune mère épuisée de misère et de chagrin ne se remettra pas de ses couches. Elle se réfugiera chez sa mère, 7, rue du Roi-Doré ; son père restera à Villeparisis
19 mars
(1007) La BF enregistre la publication du Code des gens honnêtes ou l’Art de ne pas être dupe des fripons (1 vol. in -12, chez Barba) publié sans nom d’auteur. La collaboration de Balzac aux deux éditions de 1825 (autre en juillet) est certaine, une troisième édition remaniée, a paru sous le nom d’Horace Raisson en 1829. Le texte de la première édition a été retenu dans OD II. En 1854, autre édition, revu et corrigé, sous le nom de « H. de Balzac » Bien que parfois attribué à la collaboration de Balzac et d'Horace Raisson, cet ouvrage semble bien être du seul Honoré.
22 mars
- Sautelet est breveté libraire.
31 mars
(4) Contrat pour Wann-Chlore entre Canel et Delongchamps.
Avril
(1004) L’imprimeur Rignoux compose Wann-Chlore et réclame de la copie.
4 avril
Corr. 25-2 : Laurence à Honoré, rue de Tournon N°2 ou 4, faubourg Saint Germain. Elle reproche à Honoré de se lancer dans « trois ou quatre entreprises commerciales » et se « jeter dans le commerce que tu ne connais pas du tout ». Elle cite Richard Lenoir qui n’a pas fait fortune, et elle l’ « engage à ne pas laisser là ta muse dormir trop longtemps » En P.S. : « Le Code n’est pas de toi mais d’Horace de St-Aubin qui fait le vilain pour Honoré Balzac. Tu oublies que j’étais présente lorsque tu corrigeais les épreuves du libraire.. Du reste, il est possible que tu aies communiqué ton idée à un de tes amies assez ton ami pour te devancer et te faire tort de cet ouvrage ».
11 avril
(Corr. 27-16) Charles Joseph COLNET du RAVEL, rend compte dans la Gazette de France du Code des gens honnêtes.
14 avril
Corr. 25-3 : Paris- Contrat avec Urbain Canel Canel s’engage à partager avec Balzac les bénéfices, charges et périls d’une édition de Molière en un volume in 8° entreprise par Canel et Delongchamps. Balzac remet à 6 000 Frs prêtées par M. d’Assonvillez (ou Dassonvillez de Rougemont) et représentant le quart des dépenses présumées et y ajoute un prêt de 3 000 F également consenti à son associé.[4] Canel « s »engage [seul] à partager avec M. Honoré Balzac, ce acceptant, les profits, bénéfices, charges et périls, d’une édition de Molière en un seul volume in-octavo entreprise par Delongchamps et Urbain Canel ». (4) L’investissement d’Honoré est de 10 122 F. empruntés à un ami de son père, Dassonvillez de Rougemont. MOLIÉRE.- Œuvres complètes, ornées de 30 vignettes dessinées par DEVERIA et gravées par THOMPSON. Paris, Urbain Canel, Delongchamps, Baudouin 1826. 1/2 veau vert ép., coins, dos lisse orné. In-8 de 2 ff., iv. et 553 pp. et 1 f. de table. Envoi de J. Peignot, successeur d'Alexandre de Berny : " À Henry Poulaille son grand aîné de la rue Visconti, cette dédicace faite dans le bureau de Racine, ce livre imprimé par Balzac. J.Peignot, 5.11.54. "
17 avril
Corr. 25-4 : Alençon – Contrat avec Pierre-François Godard Balzac, en son nom et celui de son associé Canel, promet de payer 70 F chaque vignette gravée par Godard d’après les dessins de Deveria, vignettes destinées à une édition in-8° en un seul volume des œuvres de La Fontaine. ARTICLE PREMIER. - M. Godard s'engage à graver sur bois un certain nombre de vignettes d'après les dessins de Monsieur Devéria ou de tout autre dessinateur, destinées à une édition in-8 en un seul volume des oeuvres complètes de Lafontaine. ART. 3. - Messieurs Urbain Canel et Balzac s'engagent à payer comptant à Monsieur Godard la somme de soixante-dix francs par bois de vignette, et ce, entre les mains et sur quittance de M. Roret, libraire à Paris. (1009) Selon ce contrat devait suivre le LA FONTAINE et le MOLIERE, RACINE et CORNEILLE. Pour une raison non élucidée, le contrat n’a pas été exécuté. Les deux volumes parurent avec des dessins gravés par Thompson.[4]
Site sur les Godard d’Alençon : http://www.normannia.info/cgi-bin/aurweb.exe/normannia/rechpdoc?idn=richard1921.html brunissures. 150/200 ¤
17-18 avril
Balzac se mit en route pour Alençon et se présenta au numéro 16 de la rue aux Sieurs où le père de Godard III tenait une librairie. Rapide voyage à Alençon pour s’entendre avec le graveur Godard fils. A Alençon, Balzac situera la rencontre (à l’auberge des Trois Maures) de Marie de Verneuil, Corentin, Hulot et Montauran dans Les Chouans, ainsi que l’action de La Vieille Fille et celle du Cabinet des Antiques. Voir : Comte G. de Contades, Balzac Alençonnais, brochure tiré à 60 exemplaire et non mise dans le commerce (Alençon, E. Renaut de Boise, 1888)
19 avril Mardi
Corr. 25-5 : d’Honoré à Pierre-François Godard (fils), rue aux Cieux, n°16, Alençon, Orne. - Il a communiqué le traité à Canel et fait voir, ce jour, les gravures à Deveria. - Godard doit retourner les bois du Molière que Delongchamps lui a remis. - Il l’assure qu’il participera aux prochaines éditions de Lafontaine, Racine et Corneille. - Deveria doit lui remettre à huitaine les bois du Lafontaine, et il aura une dizaine de jours pour y travailler, puis à compter du 27/04 Honoré lui enverra d’autres dessins. - Il peut préparer « une vingtaine de bois pareils à celui que Delongchamps » lui a remis et les envoyer en même temps que la vignette du Molière. - « j’ignore comment vous aurez débrouillé la fusée de Delongchamps, mais je l’ai laissé dans une grande anxiété quand je lui ai appris notre traité ».
En même temps Canel envoyait une lettre d’accord à Godard (publiée par Hanoteaux et Vicaire).
23 avril
La BF enregistre la publication du prospectus des Œuvres complètes de Molière.Delongchamp, Baudoin frères, Urbain Canel, 1 vol. in-8 en 4 livr. À 5 fr. vignette Deveria. (le nom de Baudoin n'apparaît que sur la première livraison). Les 4 livraisons seront enregistrées à la B.F. Le 28 mai, 10 septembre, 5 novembre et 31 décembre 1825. La préface non signée est attribuable à Balzac Prospectus Les livraisons parurent de mois en mois. Le volume complet à la date de 1826 ne porte pas le nom de Balzac à l’adresse, mais ceux de Delongchamps, Canel et Baudoin frères ? Il fut imprimé chez Rigoux.
30 avril
Le libraire Delongchamps, de Paris, publiait au même moment une autre édition des oeuvres de La Fontaine pour laquelle il avait fait appel au talent de Godard III. Le 30 avril 1825, il écrivait à ce dernier :
« Les dessins sont de Monsieur Desenne ; il m'a dit qu'il serait flatté que vous les fissiez... Monsieur Desenne, à qui j'ai montré votre gravure m'a chargé de vous faire compliment ».
5 mai
Philarète Chasles annonce dans La Pandore de l'édition « Balzac-Canel » des Oeuvres complète de Molière.
13 mai Vendredi
Corr. 25-6 : De Villeparisis – Honoré à Urbain Canel, libraire, place Saint André des Arts, n° 30, Paris. - Honoré prévient Canel qu’il passera dimanche avant midi pour lui donner des « billets timbrés »… « si vous avez besoin d’argent pour le Lafontaine avant dimanche, écrivez moi ». - « J’ai rétabli la fin du 3° volume de Wann-Chlore et je suis entrain de corriger le 4°. Lundi, Rignoux aura toute la copie.. » - « Attendez-moi bien dimanche, car le jeune homme qui réclame mes billets part pour l’Angleterre ». (1009)En mai, Urbain Canel et balzac échangent « leurs billets sur papier mort en billets faits sur papier timnré ». Canel souscrit à l'ordre de Mme de Berny trois billets à échéance du 31 août 1826 pour un montant de 9 250 frs.
14 mai
Mariage de Julie de BERNY (CAMPI) épouse l’avocat Louis DETERVILLE-DESMORTIERS. Son père lui avait légué en dot : 3 000 F de trousseau, 1 500 F de rentes et un capital de 24 000 F.
La BF enregistre la publication du prospectus et du spécimen des Œuvres complète de La Fontaine. Le prospectus annonce l’ouvrage comme devant paraître chez Urbain Canel et Baudoin fils, 1 vol. in-8 en huit livraisons à 2,50 fr, vignettes de Deveria. Toutes les livraisons furent imprimées par Rignoux, Enregistrement à la B.F. des autres livraisons 4 juin, 27 août, 1 et 29 octobre 1825, 15 mars et 5 avril 1826. Les deux dernières livraisons, enregistrés à la B.F. Le 29 juillet 1826, paraîtront chez H. Balzac et Sautelet. La page du titre porte : Œuvres complètes de La Fontaine, ornées de trente vignettes dessinées par Devéria et gravées par Thompson. L’édition porte à la page de titre le nom de Sautelet comme éditeur, au verso du faux titre on lit : »H. Balzac éditeur-propriétaire, rue des Marais-S-Germain, N°17 ». La couverture porte les noms et les adresses de Balzac et de Sautelet. La notice sur la vie de La Fontaine est signée H. Balzac. (C’est le premier texte publié et signé : H. Balzac) (1009) Une « Notice sur la vie de La Fontaine » signée « H. Balzac » ouvre la première livraison. C’est le premier texte publié portant le nom de Balzac. (2) Le La Fontaine « vignettes médiocres et sans inspiration, mieux réussies pour le Molière »
15 mai
(4) Honoré garantit trois billets émis par Canel pour un total de 9 250 F venant à échéance le 31 août 1826, prêtés par Mme de Berny
21 mai Corr. 25-7 : de Paris – Honoré à Urbain Canel - Il souhaite voir Canel soit au café Voltaire ce matin ou ce soir chez lui.
Courant juillet
Cité par (4) – Lettre à Mme d’Abrantès : « […] Vous serez pour la moitié auteur de l’Histoire de France pittoresque quant à des renseignements sur les bijoux, les meubles, l’habillement, sous tel règne que cela soit, je n‘en ai jamais assez […] J’ai à me procurer une assez grande quantité de livres à la Bibliothèque royale – ce qui est un (sic) hydre pour moi ». Etonnant car il avait été introduit à la Bibliothèque royale en février par le général Pommereul…
19 juillet Mardi
Corr. 25-8 : de Villeparisis – Première lettre conservée d’Honoré à la duchesse d’Abrantès - une lettre au moins, de part et d’autre, a été échangé, et il semble qu’il y eut une polémique « sur la sensibilité des femmes ».. - Ils se sont déjà rencontré à Tours.. - Dans un précédent courrier la duchesse lui avait offert son amitié. - Allusion au Melmoth de Mathurin et à De l’Amour de Stendhal - Mention et allusion à l’Histoire de France pittoresque ( voir note 12 p. 1232-Pléïade) - Mention de Mme de Staël - Honoré signe « de Balzac » (voir note 14 p. 1232-Pléïade pour datation courrier entre Honoré et la duchesse)
22 juillet Vendredi
Corr. 25-9 : de Villeparisis – Lettre d’Honoré à la duchesse D’Abrantès - Sa sœur a remis une lettre à la duchesse de M. de Dillon qu’Honoré a reçu. - Honoré a eu connaissance d’une traduction de « Casti et Inès » qu’a faite la duchesse et en fait la critique - Honoré indique qu’il fait « cinq pieds deux pouces » soit 1,67 m. - La duchesse crache le sang. - Il compte aller à Paris sans passer à Versailles. Il a trois dents à se faire arracher - Signe « Honoré de Balzac » (cette signature ne réapparaîtra qu'en octobre 1829 au bas de El Verdugo)
23 juillet
(1009) La BF enregistre la publication du Code des gens honnêtes ou l’Art de ne pas être dupe des fripons (1 vol. in -12, chez Barba), 2° édition. « Frontispice seulement qui sera sans doute mis à des exemplaires de la première édition ».
28 juillet
Honoré emprunte à la B.R. des ouvrages sur le XVI° siècle et Catherine de Médicis.
Fin juillet ( ?) certainement plus tard
Corr. 25-10 : de Versailles – La duchesse d’Abrantès à Honoré - La duchesse est en colère. Elle ne souhaite pas rencontrer Surville ou Mme Balzac ( ?) - Elle demande à Honoré les livres qu’il avait empruntés à la bibliothèque de Versailles en son nom - « Deveria doit avoir fini de copier le portrait que j’avais fait faire pour vous à Richard - La lettre est adressée à Villeparisis avec la demande de « faire parvenir….là où est Monsieur Honoré Balzac en ce moment ».
2 août
Honoré emprunte à la B.R. des ouvrages sur le XVI° siècle et Catherine de Médicis.
3 août
(2) - Lov., A 380 bis, don de Marcel Bouteron, cité en partie AB 1961, p.26 et 42 - Lettre de B.F. de Villeparisis à son neveu qui vient de lui écrire pour son anniversaire : « Vous me demandez de nos nouvelles à 81 ans courants, ma santé continu toujours d’être inaltérable après 43 ans trois mois sans un jour de cessation de fonctions publiques et avec une conduite aussi raisonnable que les pauvres humains peuvent observer. Mme de Montzaigle ma seconde fille mère des deux garçons ayant 22 ans sera dans l’autre monde lorsque vous recevrez cette lette, c’est une désolation. Son aîné Mme Surville est au commencement de sa seconde grossesse ; son mari a fait un plan d’un nouveau canal qui coûtera 17 millions, le gouvernement l »a adopté [….] Honoré s’occupe sans relâche de littérature, fait de jolies et intéressantes choses qui se vendent bien. Henri étudiant à Poitiers a développé cette année ses moyens extraordinairement […] votre tante soutient les assauts que sa fille mourante lui livre à chaque instant […] Ainsi, chagrins d’un côté et satisfaction de l’autre. N’oubliez jamais que tous ces détails sont pour vous seul, il ne faut jamais exciter l’envie ni mériter la pitié.
11 août Vendredi
Décès de Laurence de Montzaigle, épuisée par les couches de son second fils Alphonse, la misère et le chagrin avait été transportée par ses parents 7, rue du Roi-Doré. Suivant un inventaire dressé le 27 septembre 1825, les dettes du couple atteignaient 15 194 frs. Corr. 25-11 : de Versailles –d’Honoré (chez les Surville) à La duchesse d’Abrantès (9h) - Il vient d’apprendre la mort de Laurence par un exprès. Il part aussi tôt pour Paris avec Surville, sans en informer Laure (Elle est malade et enceinte de Valentine).
20 août
Corr. 25-12 : d’Honoré à Amand Désiré de MONTZAIGLE, Barrière de la Santé, Paris. - Honoré regrette de n’avoir pu rendre visite à son beau-frère « mais en ce moment je décide en quelque sorte de mon sort par le parti que je vais prendre… »
25 août ou 1er septembre (un jeudi)
Corr. 25-13 : Paris- Honoré à la duchesse d’Abrantès - Honoré revient de Versailles à Paris, où il a reçu une lettre de la duchesse. Qui se plaint de son état de santé. Il ira la voir lundi, mais il faut que sa sœur ne le sache pas ( ?). Mention d’une soirée « que je garde en mon cœur comme un cher souvenir » - « J’ai vu le peintre je ne crois pas qu’il ait commencé la Catarina.. » ( ?) - Vingt deux lettres ont été conservées de la correspondance entre Honoré et Mme d’Abrantès (Voir Pléiade Corr. T.1 p. 1235)
3 septembre
(1007) La BF en registre la publication de Wann-Chlore, sans nom d’auteur, (4 vol in-12, chez Urbain Canel et Delongchamps, vendus 12 F) Cette édition ne contient pas la Postface. Une seconde édition avec une couverture nouvelle ressuscitant la mention « par Horace de Saint Aubin » est mise en vente ultérieurement. (1009) Avec ce roman, Honoré en termine avec « la littérature marchande ». Ses « ordures littéraires » comptent 31 volumes in -12, rédigées en 3 années.
10 septembre
(2)Dans La Pandore, Hyacinthe de Latouche rend compte de Wann-Chlore. La B.F. enregistre sous le N°5115, chez Bouchard, éditeurs à Paris « Orlando et Loretta » de Pierre Marie Eugène Coutray de Pradel et d’Armand Désiré de Montzaigle (ISBN 3-629-58183-4)
Septembre – Octobre
Honoré a dû rendre visite la duchesse d’Abrantès… Séjour de Balzac en Touraine (Saché, Tours et Vouvray) en compagnie de sa mère et de son frère, Henry. Il en part pour aller retrouver à Versailles la duchesse d’Abrantès.
Dernière décade de septembre
Corr. 25-14 : Saché – Honoré à la duchesse d’Abrantès « Chère Marie » (le prénom Laure étant réservé sa sœur et à Mme de Berny) - Mélange du « tu » et du « vous » - Il est arrivé à Tours depuis deux jours où il a deux lettres de la duchesse. - il a « un tic douloureux » qui pense-t-il, est causé par la « naissance d’une très grosse dent » - Il lui a déjà déclaré son amour et elle aussi - Il sera à Versailles le 5 ou 6 octobre. - Le fils de la duchesse est à La Flèche. - « Songe, ma chère, qu’aussitôt ta lettre reçue, je pars ». - Voir lettre Mme de Berny 32-128 - Tours était desservi par les Messageries royales et par les Messageries génèrales de France (entreprise Lafitte, Caillard et Cie). La distance de 59 lieues était parcourue en 27h par les premières et 24h par les secondes.
2 octobre
Les Berny vendent la propriété de Villeparisis.
22 octobre
Lettre de Mme Balzac à Laure : "On pourrait presque dire que le doigt d'une providence a dirigé le malheur qui nous a privé de ta sœur, le sort s'est montré généreux envers elle et nous devons presque bénir sa fin".
19 novembre
(2)Nouvel article de Latouche sur Wann-Chlore dans La Pandore
21 décembre
Décès à Elboeuf de Charles SALLAMBIER. (2) Honoré arrive à Villeparisis (cela se situerait plutôt début janvier)
22 décembre
Lettre de Mme B.F. à Laure : (2) Sur Laurence : « On pourrait presque dire que le doigt d’une Providence a dirigé le malheur qui nous a privé de ta sœur. Le sort s’et montré généreux envers elle et nous devons presque bénir sa fin ». (3) – Lov., A 381, f°157, cité EB, n°10 mars 1960, p.460- Sur l’arrivée d’Honoré à Villeparisis : «..dans un état de souffrance, que l’on peut dire horrible sans exagérer, depuis plusieurs mois je vois avec anxiété les ravages que le chagrin fait à sa santé […] A Tours j’ai été frappé du changement de sa figure, il ne se remet pas il s’en faut »
23 ou 25 décembre
(2)(3)(Lov., A.379, f°50 ou 70) B.F. empêche le dentiste de lui arracher des dents et s’inquiète de ses tics nerveux et écrit qu’il va mieux et « va se livrer au travail à outrance
31 décembre
La BF en registre la publication de la quatrième et dernière livraison des Œuvres complètes de Molière, non signée, longtemps attribuée, à tort à Balzac.
Durant cette année
Balzac se lie avec Philarète Chasles et commence la rédaction de la Physiologie du mariage. (1009) Honoré songe à adapter pour le théatre La Mandragore de Machiavel, edt rédige un scénario. (1009) Il commence peut-être à la fin de l'année, la rédaction de « la première » Physiologie du mariage, inspirée par la Physiologie du goût de Brillat-Savarin.
1825-1826
Corr. 25-15 : Honoré à la duchesse d’Abrantès - Honoré est au lit et malade : « J’ai encore trois jours à rester sous clef ».
1825- 1828 (un jeudi)
Corr. 25-16 : Pierre François Ladvocat à Honoré - Ladvocat a vu Sautelet et pensent tous deux que le moment n’est pas encore arrivé pour mettre à exécution le projet d’Honoré. Il lui propose une réunion d’un mois. S’il concerne un projet d’impression par Balzac, il faut situer ce billet entre la fin juillet 1826 et juin 182. Durant cette période, Balzac imprima deux titres pour Sautelet, sept pour Ladvocat, aucun en collaboration des deux éditeurs.
[modifier] 1826
(1007) Première version de la Physiologie du mariage
(1008) Le Droit d’aînesse paraît sans signature dans le Mercure du dix-neuvième siècle.
2 janvier Lundi
(2) Lov. A 381, f°162, cité AB 1960, p.195 – Mme Balzac annonce le retour d’Honoré à Villeparisis, « il me paraît bien souffrant bien pris de la poitrine ».
14 janvier Samedi
(1) Lov. A. 379, f°70 _ Bernard François à Laure de Surville : « Honoré est arrivé ici (à Villeparisis), la semaine dernière, dans un état que j’ai cru, sans le lui dire, tout à fait désespéré, sans ressources ; il s’est refait peu à peu pendant quatre jours, sans pouvoir écrire un mot ; il a commencé le cinquième un ouvrage, en a fait une quarantaine de page, est parti mercredi pour Paris, pour revenir le lendemain continuer son régime. Ta mère et moi avons payé son loyer ; je lui ai remis ici la quittance, comme pour étrennes. Ceci pour toi seule. Reviendra-t-il ? Que veut-il faire ? Que fera-t-il ? Je n’en sais et n’y entends rien, si ce n’est qu’à vingt sept ans il en a usé peut-être plus de quarante de ses facultés, sans faire le premier pas dans le monde utile.. »
Avant le 16 mars
(2) Balzac fait l’acquisition du fonds d’imprimerie de Jean Joseph LAURENS (il exerçait depuis 1798), démissionnaire, 17, rue des Marais Saint Germain. Achat moyennant 30 000 F, semble-t-il (l’acte n’a pas été retrouvé), prêtés par son père. Il aurait versé en complément 15 000 F pour le matériel. Il est associé avec l’ancien prote de l’imprimerie Tastu, André BARBIER (1793- ?), auquel il verse une indemnité de 12 000 F (1) Donne 60 000 F pour le prix d’achat. Mme Delannoy avança 30 000 F garantie par les époux Balzac.
16 mars
Corr. 26-1 : Paris - Contrat avec d’ASSONVILLEZ et BARBIER - Balzac étant débiteur de 9 834,55 F envers M. d’ASSONVILLEZ (prêtés pour le La Fontaine et Le Molière), les associés de Balzac et BARBIER lui cèdent à titre de nantissement la propriété du fonds et du matériel de leur établissement d’imprimerie et s’engagent à lui payer un loyer annuel de 52,88 F. Dans ce contrat Honoré et Barbier sont qualifiés « imprimeurs demeurant à Paris, rue des Marais Saint Germain, n°17 ». - Le Molière et le LA FONTAINE s’étaient très mal vendus, Canel avait fait faillite, laissant impayés les lettres de changes endossés par Balzac. Celui-ci, malgré ce premier échec, toujours poussé par d’Assonvillez, qui cherchait à rentrer dans ses avances, s’associa avec André Barbier., prote de l’imprimerie Tastu. Grâce à une avance de son père, Balzac pu acheter – probablement pour 30 000 F – le fond de l’imprimerie Laurens située 17, rue des Marais-Saint-Germain. L’acte de vente n’a pas été retrouvé. L’acte ci-dessus montre que d’Assonvillez, sous prétexte de ne pas entraver l’établissement de Balzac par des poursuites concernant des lettres de changes impayées, s’assurait en fait la possession de l’établissement que Balzac venait d’acquérir avec l’argent de son père.
Avril (?)
Balzac collabore au nouveau journal de Lepoitevin, Le Figaro, journal non politique qu'il vient de racheter à Étienne Arago et Maurice Alhoy qu'ils avaient fondés le 15 janvier 1826. Parmi les collaborateurs Paul Lacroix, Jules Janin, Alphonse Royer, Michel Masson, Nestor Roqueplan et Hippolyte Rolle. Au cous de l'été, Lepoitevin cédera la direction du Figaro à Victor Bohain et Balzac sera écarté de la nouvelle Rédaction.
11 avril
(A.B. 1960) MM. Didot le Jeune, Graziot et Huzard_Courcier certifient « que M. Honoré Balzac possède toutes les connaissances requises pour exercer la profession d'imprimeur ».
2 avril
Corr. 26-2 : Paris, N° 2, rue de Tournon – Honoré au ministre de l’intérieur (Le comte de Corbière). - Honoré informe le ministre qu’il vient de traiter avec J.J. Laurens aîné de son fonds d’imprimeur à Paris. Il souhaite se voir délivrer un brevet personnel pour exercer cette profession. Cette demande était accompagnée de deux lettres chaleureuses de Gabriel de Berny, habitant 55, rue de l'Enfer, l’une au ministre de l’intérieur (comte de Corbière), l’autre au directeur général de la police et de la librairie (Franchet-Desperey). Après cette vente, Laurens l’aîné, avait quitté Paris pour Villers-Cotterets. Il devait encore recevoir au titre de cette cession une somme de 7 150,88 F. Balzac s’était engagé à lui servir un intérêt de 5% soi 89,35 F par trimestre. Laurens transporta plus tard sa créance au profit de sa sœur Mme veuve Cuisinier. La dette ne fut définitivement éteinte qu’en 1836.[13] - En 1811, le nombre d’imprimeur à Paris était fixé à 80.
15 avril
(A.B. 1960) Le directeur général de la Police demande au préfet de Police (O. Delavau) de « recueillir et me transmettre des renseignements sur la moralité et les dispositions politiques du Sr Honoré Balzac, domicilié rue de Tournon, n°2 »
18 avril
(A.B. 1964) Remariage de Armand Désiré de MONTZAIGLE avec Adélaïde BORDOT ; de 17 ans sa cadette.
22 avril
Lettre du vicomte de Castelbajac, directeur général des douanes au directeur général de la police (François Franchet Desperey - grand-père du futur maréchal-, conseiller d’état, directeur de la police et de la librairie au ministère de l’Intérieur) : « Je vous recommande instamment M. Balzac, mon ami ; je le connais personnellement ainsi que sa famille qui mérite toute confiance ».
27 avril
Réponse de M. Franchet au vicomte, laissant prévoir « Je ne puis que vous promettre de hâter l'instruction de cette affaire, et j'espère vous en annoncer bientôt l'heureuse expédition.......quelques formalités indispensables ».
Mai
Corr. 26-5 : Honoré à Claude TEZENAS de MONTBRISON (Chef de la librairie au ministère de l’Intérieur) - Honoré lui demande d’attendre « mercredi prochain » pour statuer sur son brevet, Mr de Castelbajac devant voir M. Franchet à ce sujet mardi.
1er mai
Corr. 26-3 : Paris – Contrats avec Charles CARRON, Benet de MONTCARVILLE et Urbain CANEL Le premier contrat porte dissolution de la société formée par Charles Carron, Honoré Balzac, Benet de Montcarville et Urbain Canl pour la publication des Oeuvres complètes de La Fontaine. Par le second Balzac devient seul propriétaire de cette édition à charge pour lui de la terminer. - Canel, insolvable, laisse à Balzac seul la charge de continuer l’entreprise en échange de la renonciation par Balzac à toutes les avances faites à Canel.
3 mai
Corr. 26-4 : Contrat avec Alexandre BAUDOIN Art. 3 : Mr Honoré de Balzac s'engage à continuer les dites Oeuvres de La Fontaine et à les achever au plus tard au trente juillet prochain avec le même caractère, le même papier et la même justification employés jusqu'à ce jour ». - Balzac lui vend 500 exemplaires des livraisons parues du LA FONTAINE et s’engage à achever la publication. Baudoin le paie en billets à onze mois. (1) Baudoin lui acheta toute l’édition pour 24 000 F ; il en avait déboursé 16 741. Baudoin lui paya en créances sur des maisons en faillite (ce qui était une escroquerie courante à l’époque et dont les escompteurs ne donnaient pas 30%...). - Corr. Chrono. : Balzac demeure 7,rue de Berry (actuelle rue Charlot) – adresse d’un pied à terre de la famille Balzac.
6 mai
(A.B. 1960) Dans une lettre adressée à « M. Balzac, homme de lettres, ru de Berry,n°7, au Marais », l'imprimeur Rignoux s'engage à imprimer trois mille exemplaires du La Fontaine au prix de 275 frs la feuille et ajouté : « Je vous reconnais en même temps, à dater de ce jour, propriétaire de tout ce qui concerne le dit ouvrage ».
8 mai
Le préfet de police adresse un rapport favorable au ministre de l’Intérieur sur le sieur Balzac « âgé de 27 ans, né à Paris (sic) « Ce jeune homme qui a fait ses études et son droit, qui même est homme de lettres, appartient, suivant ce qu'on rapporte, à une famille estimable et très aisée de la Capitale. On a reconnu qu'il n'a jamais fait aucun apprentissage, ni travaillé matériellement dans l'imprimerie; mais on convient en même temps qu'il connait bien le mécanisme de cet art. Du reste, on annonce que la conduite du Sr Balzac est régulière et qu'il professe de bon principe ».
27 mai
Nouvelle lettre signée Gabriel de Berny, mais de la main d’Honoré à Franchet-Desperey.
Juin ( ?) Vendredi matin
Corr. 26-7 : Le docteur Carron à Balzac, imprimeur due des Marais. - Après s’être excusé d’avoir traité de menteur Honoré, il lui reproche « d’avoir avancé un fait erroné en m’annonçant que Mr Tiercelin, votre ancien commis avait les suites du LA FONTAINE et était chargé de me les remettre ». (3) Carron avait abandonné l’intégralité de ses droits à Balzac. Quelles « suites » pouvait-il se prévaloir ??
1er juin
Corr. 25-6, note : Pigoreau dans sa Petite bibliographie biographico-romancière, 13° supplément, solde à 6F Wann-Chlore par l’auteur d’Annette et le criminel. Corr. 25-6 : Paris - Balzac reçoit son brevet d’imprimeur (sous le n°2354) en remplacement du sieur Laurens démissionnaire
(1008) Rapport de police qui fournit les garanties nécessaires sur « ce jeune homme qui a fait ses études et son droit, qui même est homme de lettres (mais qui) a reconnu qu’il n’a jamais fait aucun apprentissage, ni travaillé matériellement dans l’imprimerie (et signale) que la conduite du Sr Balzac est régulière et qu’il professe de bons principe ».
4 juin
(1) Honoré quitte a rue de Tournon pour s’installer 17, rue des Marais-Saint-Germain (aujourd’hui rue Visconti). Au rez de chaussée, le vaste local d’imprimerie donnant sur a rue ; un escalier hélicoïdal en fer donne accès à l‘appartement d’Honoré que Latouche aida à décorer.
9 juin
(1008) Lettre de Mme B.F. à Laure : « Avec beaucoup de précautions, je travaille à la vente de la maison, mais votre père esr fièrement changer d'avis. Il faudra toute votre adresse pour un nouvel engouement pour Versailles. Il faudra lui donner la peur de retourner là-bas, lui faire désirer n'y pas remettre les pieds. Décidément, une bonne lettre anonyme, de Melun ou de Meaux. Mais faut-il qu'il la reçoive avant le voyage de Versailles? Je crois que oui (…) Il faudrait que la lettre arrive de manière à ce qu’il (B.F.) ne puisse pas revoir la femme avant le départ pour éviter les explications (…) le premier projet de ton père est de rester jusqu'au 10 juillet; seulement le temps est court pour trouver à vendre..... Au moment des couches, on le cernera joliment, on lui fera faire tout ce qu’on voudra, par l’amour propre et par la peur ».
21 juin
Corr. 26-8 : Montglas (cachet postal : 20/06/1826 -73- Provins)– de Jean Louis D’Assonvillez à Monsieur Honoré Balzac, rue des Marais, n°17, Fg St Germain - Paris - D’Assonvillez demande deux jours pour signer l’acte que lui a proposé Urbain Canel qui lui fait remise de 75%. Il propose un R.V. pour le 6 juillet, ce qui écrit-il permettra à Honoré de réfléchir « aux conséquences que je vous soumets ». - Il n’a pas confiance en Canel et il se plaint « de la perte énorme que l’on me propose » (3) D’Assonvillez fait quelques difficultés pour accepter l’élimination de Canel dont la créance a été endossée par Balzac. Le contrat du 16 mars l’indemnisait pourtant largement.

1er juillet
Corr. 26-9 : Contrat avec André BARBIER Acte de société sous signature privée. Sous la raison sociale « Balzac et Barbier » est créée une société de 15 années pour l’exploitation d’un brevet d’imprimerie. Fonds social : 60 000 Frs
2 juillet
Corr. 26-10 : Paris – Honoré à Vaubel, imprimeur-libraire d’Agen - le libraire s’était porté acquéreur d’un exemplaire du La Fontaine. Honoré lui propose de lui en vendre douze et de lui offrir le treizième. Il lui propose un prix de 13 F dans ce cas, sinon le prix sera de 15 F l’exemplaire.
15 juillet
(1008) Balzac ne peut payer 3 traites données à Dassonvillez pour garantir son prêt.
20 juillet
(2) Première autorisation d’imprimer. (2) Honoré déclare « avoir l’intention d’imprimer un ouvrage ayant pour titre : la Physiologie du mariage ou Méditation sur le bonheur conjugal par M. ». Il imprime ensuite sur ses presses 12 pages in-8° qui correspondront au seize premières Méditations de l’édition de 1829.
22 juillet
La BF enregistre la huitième et dernière édition du La Fontaine imprimée par Rignoux.
25 juillet
(1008) Honoré reçoit une assignation en justice..la première d’une longue liste.. !!!
26 juillet
(1008) L’édition du La Fontaine est achevée dans les délais.
29 juillet
(-3- p.1239) La B.F. enregistre la publication des deux dernières livraisons (7° et 8)) du LA FONTAINE imprimé par Balzac (et Sautelet). (A.B. 1960) Première production des presses de l'imprimerie Balzac (voir liste des impressions dans La Jeunesse de Balzac complétée par B.R. Tolley Balzac the printer dans French Study, July 1959). Il s'agit d'un prospectus de pharmacie pour les Pillules anti-glaireuses de longue vie, ou Grains de vie, de Cure, pharmacien à Paris, rue Saint-Antoine, n°77. in-8° d'1/4 de feuille.
Fin juillet
(?) La famille BALZAC quitte définitivement Villeparisis (départ provoqué par une aventure galante de B.F. (72 ans), ... avec promesse de maternité, pour s’installer 2, rue Maurepas à Versailles. ÉTÉ (?) (A.B. 1960) Ignorant où se trouve Balzac, la duchesse d'Abrantès lui envoie à Villeparisis, avec prière de faire suivre, une lettre de véhéments reproches : « Veuillez vous rappeler pour la dernière fois que je suis une femme et avoir simplement pour moi cette stricte politesse que tout homme a pour la dernière des créatures ».
3 août
(-3-p.1239) Lov., A.379, ff°104-105 : Versailles - Lettre de B.F. à Mme DELANNOY « Balzac apprend avec satisfaction que Madame de LANOY vient au secours de son fils Honoré, il lui en fait milles remerciements avec d’autant plus de plaisir que des changements coûteux et encore plus indispensable ne lui permettent pas de faire ce qui convient et que d’ailleurs les secours auront plus d’effet venant de la simple bonté d’un tiers, mais Balzac répond à Madame de LANOY de tout ce qu’elle pourra faire pour son fils à quelle somme que cela puisse se monter et de la rembourser si l’emprunteur ne satisfait pas à ses engagements. Elle comprendra mieux que je pourrais l’écrire que ceci doit rester dans le plus absolu secret. Balzac espère être assez heureux pour trouver des occasions de [manifester] sa sensibilité à Madame de LANOY, elles ne seraient trop se multiplier. Il la prie d’agréer l’hommage de son profond respect. BALZAC
6 août
Corr. 26-11 : Paris – Honoré au docteur Nacquart (sur facture à en-tête fr l’imprimerie Balzac et Barbier) Doit Mr Nacquart, secrétaire de la société de médecine 300 têtes de lettres papier compris fr. 16 Reçu comptant Corr. 26-12 : Honoré au docteur Nacquart (sur facture à en-tête fr l’imprimerie Balzac et Barbier) 1 ex. Œuvres complètes de LA FONTAINE fr.12 Reçu comptant
8 août
Corr. 26-13 : Paris – Honoré à Joseph Gillé, rue Saint Jean de Beauvais, n°16 _ ou aux Feuillantines, rue Saint Jacques, entre le n+261 et 263. - Honoré accepte la transmission du brevet de libraire de Joseph GILLE, et lui offre 180 F. de rente viagère par an. (3) Le typographe et fondeur Joseph GILLE venait de faire faillite. Il mourut quelques semaines plus tard, le 5 novembre 1826, et ses biens furent vendus par autorité de justice. Balzac racheta alors une partie du matériel de son entreprise. (A.N. Liste générale des brevetés de l'Imprimerie et de la Librairie) la proposition de Balzac concernant le brevet libraire ne fut pas agréé par Gillé, car un mois après sa mort, c’est Jean Louis Victor THIERCELIN qui le remplace.
12 août
(A.B. 1960) La B.F. Annonce : « M. Balzac (Honoré) a obtenu le 1er juin 1826, un brevet d'imprimeur à la résidence de Paris, en remplacement de M. Laurens aîné, démissionnaire ».
23 août
(A.B. 1960) De Ver, B.F. Écrit à Mme Delannoy : « Balzac apprend avec satisfaction que Mme de Lanoy viens au secours de son fils, Honoré, Il lui en fait mille remerciemens »...Il promet de la rembourser intégralement « si l'emprunteur ne satisfait pas à ses engagemens » et ajoute « que ceci doit rester dans le secret le plus absolu ».
25 août
(A.B.1960) « M. Balzac, rue du Marais, n°17 » emprunte à la Bibliothèque royale le tome II des Œuvres de Lucien, nouvelles édition, traduction de Nicolas Perrot d'Ablancourt (Paris, 1733, in-12)
30 août
Corr. 26-14 : Contrat avec Alexandre BAUDOIN Balzac remet à Baudoin deux mille exemplaires de l’édition du La Fontaine en échange : 1°) d’une créance sur « le sieur Frémeau, libraire à Reims, actuellement en état de faillite »[2], créance s’élevant à 28 147 F ; 2°) d’une créance sur le sieur Dabo jeune, en état de faillite, créance s’élevant à 1651 F 3°) ‘une autre créance de 1 305 F sur les sieurs Bouland et Tardieu.
(1008) Balzac livre son stock de La Fontaine au libraire Alexandre Baudoin qui lui donne en paiement trois créances dont deux sur des commerçants en faillite.
31 août
En mai 1825, Canel souscrit à l'ordre de Mme de Berny trois billets à échéance du 31 août 1826 pour un montant de 9 250 frs. septembre (1) Urbain CANEL publie Wann-Chlore.
13 septembre
(A.B. 1960) La B.F., n° 5771, enregistre la publication de : Histoire impartiale des Jésuites. Seconde édition. In-18 de 7 feuilles 5/18. Impr. De Plassan, à Paris. -A paris, chez Longchamps, boulevard Bonnes Nouvelles, n°3.
25 septembre
- Corr. Chrono. Balzac déclare avoir l’intention d’imprimer un Petit dictionnaire critique et anecdotique des enseignes de Paris et indique le nom de l’auteur : « M. Brismontier », « batteur de pavé ». Cet ouvrage, publié anonymement est trop souvent attribué à tord à Balzac.
29 septembre
(-3-p.1239) Honoré se rend à Reims pour s’entendre avec le libraire Frémeau au sujet de la créance que lui a cédé Baudoin. Ce jour il verse 5 francs d'arrhes pour retenir sa place dans la diligence des Messageries royales.
30 septembre
Départ en diligence de Reims à 14h de Balzac.
18 octobre
Enregistrement à la BF, n°6444, du Petit dictionnaire critique et anecdotique des enseignes de Paris
Novembre
(1008) Balzac passe commande au tailleur Buisson pour 261 Fr. Débiteur d’une patience exceptionnelle, Buisson ira jusqu’à lui prêter de l’argent et le tirer d’affaire en 1833, en échange de douteux billets et de publicité gratuite dans La Comédie Humaine.
14 décembre
Corr. 26-15 : Paris – d’Honoré à Charles François FREMEAU, libraire à Reims Balzac, en échéance de sa créance sur Frémeau, reçoit un stock de livres invendables. De plus il fait une grossière erreur d’addition (4 028 F au lieu de 6 094 indiqué)….
25 décembre
Corr. 26-16 : Paris – d’Honoré à Charles François FREMEAU, libraire à Reims - La créance de Frémeau au profit de Balzac est admise pour la somme de 15 037, 50 F. - Frémeau reste en discussion avec la maison Baudoin Frères., sur deux points litigieux. - Honoré indique qu’il lui reste une créance de 6 767,50 (comment arrive-t-il à ce chiffre ?). Pour cette somme, il lui propose de prendre d’autres livres (la liste qu’il fait donne un montant de 2 076,00 F…) - Les Baudouin ont prêté aussi 1 300 F à Fremeau.
28 décembre
(A.B. 1960) Balzac emprunte à la B.R. Le Mémorial révolutionnaire de la Convention ou Histoire des révolutions de France depuis le 20 septembre 1792 jusqu'au 26 octobre 1795, par G. Vasselin.
Fin 1826 ou début 1827
Balzac rédige la première version de La Fille de la Reine
(2) 29 livres seront seulement facturés en 1826.
[1] Au cours de la séance du Conseil Municipal du 27 novembre 1929, M. Raymond-Laurent, conseiller municipal du quartier Saint-Germain-des-Prés soumet en son nom et en celui de M. d'Andigné, une proposition tendant à commémorer par l'apposition d'une inscription sur l'immeuble du 17, rue Visconti, le centenaire de Balzac, imprimeur. Cette proposition, accueillie avec faveur, est renvoyée à la 4e commission et à l'administration qui en saisit la Commission du Vieux Paris. Celle-ci étudie le cas et rend ses conclusions lors de sa séance du 17 décembre 1929, par la voix de Paul Jarry. Le rapport conclut entre autres choses que peu des logis occupés par Balzac subsistent aujourd'hui et que Balzac fut un des premiers, à son époque, à goûter le charme des vieux hôtels qu'il a maintes fois décrits. Ainsi, la plaque pourra tout à la fois indiquer un des rares lieux témoins de la vie tourmentée de Balzac et « la part décisive que tient dans la carrière littéraire de Balzac sa faillite comme imprimeur », mais encore, elle rendra hommage à cet amoureux du patrimoine avant l'heure (« le Vieux-Paris lui doit bien cela »). La Commission fait le choix d'un texte lapidaire afin que « dans l'esprit des générations futures, aussi bien que du simple passant, le souvenir de Balzac imprimeur ne puisse supplanter celui de Balzac romancier »... Le Conseil Municipal de Paris délibère le 21 et le 28 décembre 1929 et adopte le projet. La plaque est inaugurée le 1er juin 1930. [2] Charles François FREMAU ou FREMEAU, avait obtenu son brevet de libraire le 28/10/1802 (n°1518) en remplacement de Nicolas Noël BARBIER.
[modifier] 1827
Janvier – Avril
Publication de quatre livraison de l’Album historique et anecdotique, périodique rédigé, imprimé et publié par Balzac.
7 février
(1007) (1004) La B.F. N°955, enregistre la publication de Le Corrupteur par A. de Viellerglé (3. vol. in-12, chez Lugan, Paris, Passage du Caire) (1008) dont le premier volume est certainement d’Honoré. (1008) La B.F. enregistre la 3° édition, « revue et corrigée » de Cinq mars ou une conjuration sous Louis XIII d’Alfred de Vigny imprimé par Balzac.
10 février
(A.B. 1960) La B.F., n°1129, enregistre la publication de : L'Album historique et anecdotique. Imprimerie de Balzac, à Paris. On promettait un cahier par mois. En fait un seul parut. Les anecdotes qui sont contenues dans cet Album sont certainement écrites et réunies par Balzac. Il utilisera, plus tard, certaines d'entre elles dans La Comédie Humaine, notamment l'aventure arrivée à M. de Joncourt dans Sarrasine.
6 mars
(2) Vente de la maison de Villeparisis à Michel Charles Victor CARON pour 10 000 francs payés comptant..
10 mars
(1008) Début de 16 livraisons (la dernière est du 14 juillet) d’un autre volume de compilation, à demi imprimé par Balzac et qui lui est également attribuable : Choix d’anecdotes, de contes, d’historiettes, d’épigrammes et de bons mots, tant en prose qu’en vers, Librairie ancienne et moderne. Cette série requiert un tiers de l’Album, collecte d’autres lectures, y compris d’ouvrages de son imprimerie, et emprunte à ses prédécesseurs, comme Le Conteur de société de 1808.
16 mars
Par acte signé, Balzac vend à réméré, avec faculté de rachat dans un espace de quatre ans, pour la somme de 8 93,55 F, le matériel de son imprimerie à Jean Louis d’Assonvillez. Moyennant un loyer annuel de 588,88 F, l’acheteur en avait laissé l’usage à la société Balzac et Barbier.[14]
27 avril
28 avril Samedi
Corr. 27 -1 : Paris - Honoré à Lestrade et Chambelland au bureau du Bibliographe Cette lettre concerne le journal Le Bibliographe français dont Balzac imprima les N° 7 à 30 (28 avril – 15 novembre) (photo de la facture ci-dessus)
29 avril Dimanche
Corr. 27-1a : de Madame CHANU à Monsieur Honoré BAZAC, 17, rue des Marais Saint Germain. Ce courrier est très étrange et pourrait être pris à double sens. Cette Mme CHANU, qui pourrait être la créancière inscrite pour 300 F lors de la faillite de 1828, commande à Honoré un « Amoureux ». Elle lui dit que toute « apparence » (reliure ) sera « bon pour son Amoureux » …. »Amour, Amour, voilà bien de tes tours ». Elle désire « une édition bien complète de ma passion, puisque son Âme seul me reste » […] « ce que vous aurez besoin sera à vos ordres demain matin».
1er mai
Naissance de Jean Eugène Désiré, fils d’André BARBIER et Henriette RABOURDIN.
Avant juin
Balzac collabore à un travail de librairie : Mémoires anecdotiques sur l’intérieur du palais […] pour servir à l’histoire de Napoléon, par L.-F.-J. de Bausset, ancien préfet du palais impérial, 2 vol. in-8°, chez Baudoin frères – Enregistrés à la B.F. le 23 juin.
16 juin
(A.B. 1960) Balzac emprunte à la B.R. Les tome II, III, IV des Œuvres philosophiques de Saint Lambert
Avant le 23 juin
Corr. 27-2 : Paris - Honoré à Joseph TASTU _ Il vient d’avoir rendez-vous au Ministère de l’Intérieur et avec le sculpteur Jean Baptiste Joseph de BAY (1779-1863) qui réalise la statue équestre de Louis XIV pour la ville de Montpellier. - Cette lettre concerne un travail de librairie pour un ouvrage imprimé par Joseph TASTU et publié par Baudoin frères : « Mémoires anecdotiques sur l’intérieur du palais et sur quelques évènements de l’Empire depuis 1805 jusqu’au 1er mai 1814 pour servir à l’histoire de Napoléon » par L.F.J. de BAUSSET, ancien préfet du palais impérial, 2 vol. in 8°, qui sera enregistré à la B.F. le 23 juin 1827. Il est question aussi d’ouvrages du baron FIN et de l' « Histoire de la guerre de la Péninsule sous Napoléon » par le général FOY, imprimé par TASTU et publiés par Baudoin frères en 1827.
28 juin
Corr. 27-3 : Paris – D’Honoré à BACHELOT de LA PYLAIE - Honoré lui demande « d’attendre jusqu’à demain pour la facture » qu’il portera lui-même. (Bachelot revient d’un séjour des îles de Hoëdic et Houat)
7 juillet
La B.F. enregistre la publication (n°4434) de la 3° édition du Cinq-Mars d’Alfred de Vigny, imprimée par Balzac. Deux volumes in-8° - A paris, chez Urbain canel, rue Saint-Germain-des Prés, n°9. Portait de Balzac par Vigny: « un jeune homme très sale, très maigre, très bavard, s'embrouillant dans tout ce qu'il disait, et écumant en parlant parce que toutes ses dents d'en haut manquaient à sa bouche trop humide ».
15 juillet
Corr. 27-4 : Paris – Contrat avec Jean-François LAURENT et André BARBIER Acte de société sous signature prive créant une société pour l’exploitation d’une fonderie de caractères sous la raison sociale : Laurent, Balzac et Barbier. La durée de ette société est fixée à douze années à partir du 1+août 1827. « 9 000 F. ont été fournis par un associé commanditaire. » (1)((3 – p.1241) Laurent était le liquidateur de la fonderie GILLÉ fils (le père est décédé le 05/11/1826) Les nouveaux associés, quelques semaines plus tard, se portèrent acquéreurs du fond Gillé. L’ « associé commanditaire » - non désigné nommément – était Mme de Berny. (2)(Le capital de la société était de 36 000 F. dont 18 000 en matériel fourni par Jean-François LAURENT. Mme de Berny avec ses 9 000 F. devenait propriétaire du quart de la valeur composant le fond social de l’entreprise. De plus elle avançait à Honoré une partie de sa part, celui-ci lui signant douze effets de 500 F. payable par trimestre du 15 janvier 1829 au 15 octobre 1831 (soit 5 500 F.). Il manque 4 500 F. …
16 juillet
Balzac souscrit à l'ordre de Mme de Berny douze effets de 500 frs chacun payable tous les trois mois du 15 janvier 1829 au 15 octobre 1831.
20 juillet
(A.B.1960) Balzac emprunte à la B.R. L'ouvrage de Jacques Ballexserd Dissertations sur l'éducation physique des enfants (Paris,1762)
28 juillet
Balzac emprunte à la B.R. Tome 2 de la Bibliothéque historique des la France du P. Jacques Lelong (Paris, 1769) Mémoires de l'Estat de France sous Charles IX (Medeilbourg, 1578) Mémoires de Condé (Londres, 1743) Tome 2 et 3 de l'Histoire universelle de Jacques de Thou (La Haye, 1740) Les Mémoires de Michel de Castelnau (Paris, 1621)
31 juillet
Corr. 27-5 : Bourges - Charles Pierre GASPARD de PONS à Honoré - Honoré lui a certainement fait un courrier lui demandant de venir à Paris et le Comte lui en demande la raison. - Il rencontré Latouche qui lui a dit qu’Honoré devait imprimer des « Tablettes romantiques (ou Annales). Il voudrait insérer une pièce en vers intitulée « Napoléon méditant sur une carte militaire » : Emile DESCHAMPS devait en parler à Honoré. (3- p.1241) Il publiera dans les Annales romantiques (qui avait succédé aux Tablettes en 1825) : « Bonaparte et Byron » et en 1828 la pièce de vers qu’il indique. Emile DESCHAMPS y publiera 4 pièces en 1827-1828. (2) C’est par l’intermédiaire des Annales qu’Honoré rentrera en relation avec le « cénacle » romantique : Gaspard de Pons, Adolphe Souillard de Saint-Valry, Jules Rességuier et leur chef de file Victor Hugo.
Août
(1014) Pierre ABRAHAM dans son livre démontre qu'Honoré aurait terminé Le Gars en août 1827 et qu'il aurait écrit l' Avertissement quelques jours après.
1er août
MM. Balzac et Barbier ont contracté le 1er août dernier une société de douze années avec M. J.F. Laurent, fondeur en caractères, pour la fonderie des caractères d’imprimerie. Leur établissement est maintenant situé rue des Marais Saint Germain, n°17, à l’imprimerie de M. H. Balzac.
3 août
Balzac emprunte à la B.R. Commentaires de Blaise de Montluc (Paris, 1746) Les tomes III et IV des Mémoires historiques, critiques et anecdotes de France de Dreux du Radier (Amsterdam, 1764) Les Edits et ordonnances de François II et Charles IX (Paris, 1567)
5 août
Corr. 27-6 : Bourges - Charles Pierre GASPARD de PONS à Honoré - Le projet devait être de fournir à Canel 12 romans par an, mais de Pons « ne veux pas faire de livres pour les cuisinières », de plus il n’a pas confiance en Canel. - Il pense venir à Paris à l’automne
14 août
Corr. 27-7 : Paris – Honoré à Jules Julien Gabriel BERTHEVIN - Honoré lui demande les épreuves du livre de M. de SALABERRY (3) Il s’agirait des « Mémoires du comte M. précédés de cinq lettres ou considérations sur les Mémoires particuliers ». (Paris, V. Thiercelin, enregistrés à la B.F. le 20/10/1827). Imprimés par Balzac ?
18 août
Corr. 27-8 : Le comte de SALABERRY (de) à Honoré - Il accuse réception de la correction des épreuves.
21 août
(A.B.1964) Mort de la mère de Amand Désiré de Montzaigle.
23 août Jeudi
Corr. 27-9 : Paris, 14, rue de Sèvres -Éléonore-Louis Godefroi CAVAIGNAC à Honoré - Suite à un courrier d’Honoré, il est d’accord avec la proposition que celui-ci lui a faite et lui propose de le rencontrer.
27 août
Corr. 27 -10 : Paris, 4, impasse Madame, faubourg Saint Germain – D’Honoré à BACHELOT de LA PYLAIE - Honoré va encaisser deux effets : l’un de 1 437,20 F. sur M. BOULANGER, l’autre de 1 000 F. payable par lui.
5 septembre
Corr. 27-11 : Paris – Le Général baron POMMEREUL à Honoré - Il lui donne sa nouvelle adresse : rue des Sts Père hôtel de Taranne - Notes manuscrites de Balzac sur des recueils de gravures que Pommereul désirait vendre.
12 septembre
Naissance d’Armand, fils d’Armand Désiré de MONTZAIGLE et d’Adélaïde BORDOT.
18 et 19 septembre
Vente aux enchères, après faillite et décès, du matériel de la fonderie Gillé fils, 4 rue Garancière ; la société Laurent, Balzac et Barbier se porte acquéreur conjointement avec le propriétaire-directeur de la fonderie royale de Bruxelles, M. Dumont.
22 septembre
Corr. 27-12 : Paris – Honoré à Jules Berthevin Balzac lui remet deux courriers.
24 septembre
Corr. 27-13 : Paris – Honoré à Adrien BEUCHOT Demande d’insertion au directeur de la BF de 1811 à 1847 (la BF avait été créé par Napoléon en 1811) des deux avis ci-après : 1°) MM. Balzac et Barbier ont contracté le 1er août dernier une société de douze années avec M. J.F. Laurent, fondeur en caractères, pour la fonderie des caractères d’imprimerie. Leur établissement est maintenant situé rue des Marais Saint Germain, n°17, à l’imprimerie de M. H. Balzac. 2°) La maison de fonderie de MM. Layent, Balzac et Barbier a acquis conjointement avec celle de M. Dumont, propriétaire de la fonderie royale de Bruxelles, le fond de feu Joseph Gillé, vendu par adjudication publiques les 18 et 19 septembre courant. Ces deux maisons se sont réunies pour offrir les produits de ce fonds, à Bruxelles, rue des sablons, section première, n°1042 ; à Paris rue des Marais Saint Germain, n°17. Les autres produits de la maison Laurent, Balzac et Barbier se trouvent également à la fonderie royale de Bruxelles, et ceux de cette dernière maison à la fonderie Laurent, Balzac et Barbier.
Septembre ou début octobre
Corr. 27-14 : Paris – du général baron Pommereul à Balzac Courrier à propos de l’envoi de livres sur l’artillerie.
19 octobre
Corr. 27-15 – Paris – Le Comte de Moré à Honoré Il lui demande de lui faire parvenir 20 livres dont il est l’auteur (voir Corr. 27-7)
23 octobre
Corr. 27-16 : Le comte de Salaberry à Honoré Il lui demande de faire parvenir un ex. de l’ouvrage du comte de Moré à Mrs. de Lourdeix (Jacques Honoré LELARGE),BENABEN etCOLNET pour faire un article dans leurs journaux.
Corr. 27-17 : Paris – Honoré au général baron Pommereul Honoré a placé chez « une personne » qui est tombé malade 2750 F à 6% sur deux ans « garantis par trois signatures ». Il demande au général de trouver une personne qui lui avancerait cette somme car « ce ne sera pas de trop pour cette fin d’année ». (Éventuellement cela pourrait être « madame votre mère ») Quant aux livres que le général lui a confié pour les vendre, aucun acheteur n’a été trouvé…
16 novembre
Barbier et Balzac achètent à Pierre Durouchail pour la somme de 500 francs « la communication de ses procédés de Fontéréotype » (système de clichage).
Début décembre
Premières circulaires de la fonderie
6 décembre
Corr. 27-18 : Paris – Circulaire de la fonderie Laurent, Balzac et Barbier Avertissant les futurs clients qu’une société de fonderie avait été créée le 01/08 pour 12 ans. Que cette société avait racheté le matériel de Gillé fils, imprimeur et fondeur. Que M. Laurens avait ris la direction de ateliers et que M. Balzac avait seul la signature sociale. Enfin que MM. Balzac et Barbier avaient acheté de M. Pierre Durouchail la communication de ses procédés de fontéréotypie.
Décembre (?)
Corr. 27-19 : Versailles - Mme B-F à Honoré Elle plaint son fils et ne l’a pas vu depuis trois jours -« Si tu peux réussir dans ton projet, je me trouverai bien heureuse » Courrier à prendre en compte pour les rapports mère/fils.
1827 (?)
Corr. 27-20 : Honoré à Mme Lebrun Il demande à cette dame « d’échanger nos valeurs d’ici à jeudi midi car d’’ici au 15 je suis assez pressé ».( nous ne savons rien de cette correspondante)
Corr. 27-21 : Honoré à Montgolfier Il lui demande de lui envoyer 32 rames de papier. (Voir au 16/08/1828)
Corr. 27-22 : Godefroy Cavaignac à Honoré. « Mon cher Balzac, ne te dérange pas ce soir. Je vais au spectacle. Tout à toi.
M. BARDÈCHE date de 1827, ou 1828, un plan retrouvé dans un receuil de brouillon et qui mentionne une liste de romans que Balzac projette d'écrire à cette époque : L'Excommunié, La Déroute, le Routier, la Vierge, la Campagne, le Conseiller, le Changeur de la Cour, la Bataille, le Sortilège, les Filles de la Reine, le Dernier combat, le Capitaine de cavalerie.
Bilan
(1008)Honoré doit presque 10 000 Frs à M. Dassonvillez, plus de 15 000 Frs à Mme de Berny, sans compter ce qu’il n’a pas payé de l’imprimerie. Il continue à travailler à son Histoire de France pittoresque comme le prouvent ses emprunts à la bibliothèque en juin, juillet et août. Il entre en contact avec Hugo, Gaspard de Pons, Adolphe de Saint-Valry et Jules de Rességuier, les disciples du Cénacle pour la préparation des Annales romantiques.
Balzac entre en relations avec Loëve-Veimars (1801-1854) traducteur d'Hoffmann.
[modifier] 1828
(1007) Balzac ébauche les Tableaux d’une vie privée qui annoncent Le Dernier Chouan - Rédaction possible de Une blonde. (enregistrée à la BF 19/10/1833) - Rédaction de l’ »Avertissement » du Gars.
Cependant la concentration de son activité d’imprimeur et de fondeur, sans réserve de trésorerie ne réussit pas à sauver Balzac de la faillite. Le passif de l’imprimerie-fonderie dépassant l’actif, Barbier, l’associé de Balzac, l’abandonne et est remplacé dans l’entreprise par Mme de Berny. Liquidation judiciaire Le 16 avril 1828, Balzac perd tout droit sur la fonderie. Le 12 août suivant, il est obligé de liquider l’imprimerie. Il doit près de 90.000 francs de l'époque (2 à 3 millions de nos francs), 45000 F à sa mère et 45000 F à Mme de Berny. 9250 F - édition du Molière 5061 F - édition du La Fontaine 30000 F - imprimeur Laurens 12000 F - prote Barbier 15000 F - achat matériel ____________________ 75061 F 18000 F - fonderie ____________________ 89061 F
Le cousin Charles Sédillot procède à la liquidation : l’actif s’élève à 67 000 F, le passif à 113 000 F. Finalement, toutes affaires réglées, la dette de Balzac s’élèvera à environ 60 000 F dont l’essentiel était dû à sa famille.
Deberny & Peignot Sa mère fait alors appel à son cousin Charles Sédillot pour liquider l'affaire avec compétence. Cette dernière est reprise (fonds et brevet) par Barbier le 18 septembre 1828. Ce dernier réussira là où Balzac a échoué faisant d’excellentes affaires avec l’imprimerie, tandis que la fonderie passée sous la direction du fils de Mme de Berny, Alexandre Deberny (il avait renoncé à la particule pour des raisons que l’époque explique aisément) prospérera également et deviendra au XXème siècle, la très célèbre fonderie Deberny & Peignot, qui disparaîtra, «dans des conditions balzaciennes», Alfred Firro dixit, le 31 décembre 1972.
(1002 – Arrigon I) « Peut-être, dés 1828, avait-il été présenté par Latouche ou la duchesse d’Abrantès chez Sophie Gay qui habitait, rue Gallion, un modeste entresol de un groupe d’hommes célèbres ou notoires : Lamartine, Victor Hugo, Etienne de Jouy, Amaury-Duval, Baour-Lormian, le comte Jules de Rességuier, Casimir Bonjour, Alexandre Soumet, Gérard Carle et Horace Vernet, Gros, le général de Girardin, etc.. En tout cas en 1829, après la publication du dernier Chouan il devient un des habitués de ce salon ».
(Corr. 09-01 p.1189) Son ancien condisciple de Vendôme, André Olivier Sain BOIS -LE-COMTE (de), renoue avec Honoré, imprimeur du Gymnase. Le Gymnase, recueil de morale et de littérature.- 1er vol. 1er 2e et 3e cahiers.- 1828 par Balzac. Ce journal paraîtra de mai à décembre 1828, en 8 vol.in-12. Chaque volume est divisé en trois cahiers d’environ 100 pages chacun. Tous les 10 jours seront publiés un de ces cahiers. Le prix des 8 vol. est de 32 F. Après Balzac, il sera imprimé par H. Picard.
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