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RAPPORT TECHNIQUE DE L' EXPERIENCE DE SURVIE PROLONGEE EN MER

Indisponible
Réf 1492
Alain BOMBARD. RAPPORT TECHNIQUE DE L'EXPERIENCE DE SURVIE PROLONGEE EN MER, à bord de l'Hérétique, en 1952.
Editions de Paris, Paris 1954, 16,5 X 24,5 cm, broché sous couverture glacée.
Amical envoi autographe signé de l'auteur à Jean Dauven, psychologue, psychanalyste et sportif (bobsleigh) "de la part du survivant", en page de faux-titre.
Exemplaire enrichi de 8 photographies originales représentant Alain Bombard en conférence et J. Dauven en bobsleigh, de coupures de presse concernant l'exploit sportif et scientifique d'Alain Bombard (1924-2005), médecin et biologiste français, mondialement connu pour sa controversée traversée en solitaire et sans vivres de l'océan Atlantique, en 113 jours, à bord d'un canot pneumatique (zodiac), d'une lettre dactylographiée.
Agréable ensemble.
L'exploit d'Alain Bombard : en 1952, il devient chercheur au musée océanographique de Monaco. Se spécialisant dans les questions de survie en mer il part donc de la principauté avec un volontaire anglais, Jack Palmer, à bord d'un Zodiac, L'Hérétique, doté d'une voile et avec de rares équipements,. À Tanger, Palmer décide d'abandonner et Bombard repart seul vers les alizés. Bientôt il se retrouve sans rien à l'horizon, au bon vouloir du vent et des courants. Les premiers jours, il se nourrit comme prévu : eau de mer et jus de poissons. Mais il devra attendre 3 semaines pour voir la pluie. Petit à petit, la peur de la mort, les diarrhées et la perte de poids l'affaiblissent. Alors il fait signe à un cargo, l'Arakaka, qui lui donne un œuf, un « très petit » morceau de foie de veau, une cuillérée de choux et deux ou trois fruits, mais il refuse d'abandonner car ce serait donner raison à tous ses détracteurs. La mer se déchaîne et l'oblige à écoper sans arrêt et toujours avec les moyens du bord : sa chaussure ou son chapeau. Les dernières semaines seront très dures mais il finira par toucher terre à la Barbade le 23 décembre 1952 après 113 jours de mer. Il est dans un état de santé déplorable et doit être hospitalisé.De retour en France, il est attendu par de nombreux journalistes et sa popularité augmente, bien que certains doutent encore et le soupçonnent d'avoir triché. Avec le récit de cette aventure, Naufragé volontaire, publié en 1954, il acquiert une renommée mondiale. Selon sa formule, il voulait prouver que les « naufragés meurent de désespoir », non de faim ou de soif (voir la Méduse). De plus, son aventure rendra évidents de nombreux points pratiques pour faciliter la survie des naufragés ; c'est « la victoire du mou contre le dur » (les zodiacs versus les chaloupes anciennes).Il fait des conférences, explique, décrit et met toute sa conviction pour convaincre. Aujourd'hui c'est chose faite, les dérivés du Zodiac de survie sont obligatoires sur les bateaux. Jusqu'à sa mort, Bombard reçut des lettres de naufragés qui ont survécu grâce à son expérience.

Alain BOMBARD
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