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ÉLÉMENTS DE PHILOSOPHIE - Jacques MARITAIN - ENVOI , LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE -2/2- 1920 - Lettre trait à Claudel - Filleul Léon Bloy

Indisponible
Réf 3781
Jacques Maritain : ÉLÉMENTS DE PHILOSOPHIE par Jacques MARITAIN Envoi et lettre autographe signé de l'auteur complet en 2 volumes Demi-reliure, dos lisse, tranche de tête dorée 2 volumes in-8 (23,1cm x 14,8cm)
Pierre Téqui, Paris, 1920-23. Bon état général, reliures quelque peu salies, intérieur très frais, couverture et dos conservés.
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Jacques Maritain ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Maritain ) :
Jacques Maritain (18 novembre 1882 - 28 avril 1973) est un philosophe français. C'est une des figures importantes du thomisme au XXe siècle. Il s'est converti au catholicisme, et la religion a profondément imprégné sa philosophie. Après une phase anti-moderniste, où Maritain était proche de l'Action française, il s'en détacha et finit par accepter la démocratie et la laïcité (Humanisme intégral, 1936). Son œuvre fut liée de près à l'éclosion de la démocratie chrétienne, malgré les réserves de Maritain lui-même à propos de son organisation concrète. Il fut également ambassadeur de France au Vatican de 1945 à 1948.
... suite fort riche sur Wikipédia...http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Maritain
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Raïssa Maritain ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Ra%C3%AFssa_Maritain )
(Redirigé depuis Raïssa Oumançoff)
Raïssa Maritain (1883-1960), née Raïssa Oumançoff, était l'épouse de Jacques Maritain. En tant que telle, elle a été avec lui, pendant plus d'un demi-siècle, au centre d'un cénacle d'intellectuels catholiques français. Son livre de souvenirs, Les Grandes Amitiés, en relate la chronique. Ce livre a obtenu le prix du Renouveau français.
... suite sur Wikipédia...http://fr.wikipedia.org/wiki/Ra%C3%AFssa_Maritain
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Pourquoi Jacques Maritain demande à René Philipon des nouvelles de Paul Claudel :

Quand Claudel racontait "Le désastre japonais", le séisme meurtrier de 1923
Publié le 17/03/2011 à 09:24, Mis à jour le 17/03/2011 à 10:17
(Voir ci-dessus les Deux photos de l'écrivain et diplomate français Paul Claudel dans sa propriété de Nikko, au nord de Tokyo. Il fut ambassadeur de France au Japon de 1921 à 1927. AFP AFP )

"Yokohama est détruit. De la mer aux collines de Kanagawa, à l'exception d'une maison unique qui dresse gauchement près de la gare de Sakunagicho son bloc luisant de céramique, tout est vide". Paul Claudel, alors ambassadeur de France au Japon, raconte le cataclysme du 1er septembre 1923.
Ce séisme d'une magnitude de 7,9 sur l'échelle ouverte de Richter avait fait 142.807 morts et disparus dans Tokyo et ses environs. Le bilan provisoire du séisme et du tsunami qui ont frappé le Japon il y a une semaine s'élevait mercredi à 4.314 décès confirmés, 8.606 disparus et 2.282 blessés. Le nombre redouté de morts était estimé à nettement plus de 10.000 par divers responsables.
L'écrivain, ambassadeur au Japon de 1921 à 1927, avait alors livré sous le titre "Le désastre japonais" un récit poignant de ce qui reste un des plus grands désastres des temps modernes. La revue Lectures pour tous l'avait publié en janvier 1924.
Paul Claudel avait parcouru la région touchée par le séisme pour secourir les 300 résidents français du port de Yokohama et partir à la recherche de sa fille qu'il retrouvera saine et sauve.
Tokyo, le 1er septembre 1923. "Tout bougeait. C'est une chose d'une horreur sans nom que de voir autour de soi la grande terre bouger comme emplie tout à coup d'une vie monstrueuse et autonome", écrit Paul Claudel. "Ma vieille ambassade se débattait au milieu de ses étais comme un bateau amarré", ajoute-t-il.
Le futur académicien use de mots simples et de phrases ramassées dans ce récit d'une douzaine de pages illustrées de dessins à l'encre de Chine. "Les incendies ont commencé, de toutes parts les colonnes de fumée s'élèvent, les voies d'eau sont coupées, les pompes écrasées sous les ruines, le vent souffle en tempête, c'est un typhon qui passe en ce moment sur la capitale".
Neuf heures plus tard, l'ambassadeur Claudel parvient à gagner le port de Yokohama "une grande ville qui brûle sous mes yeux tout entière" avec les citernes de pétrole en feu, attisé par des vents violents qui calcine les maisons en bois. "Une vapeur ardente flotte sur une cuve (de pétrole) qu'attisent encore, par bouffées véhémentes, les derniers souffles du typhon qui expire".
En avançant, il découvre, "une avenue semée de débris et de cadavres, des cadavres, encore des cadavres sans vêtements, sans peau, des formes rouges et noires tordues comme des sarments. Une odeur épouvantable de matière brûlée et de cadavres".
Près du consulat de France écroulé, "l'on assiste aux scènes violentes ordinaires dans ce genre de catastrophes: un père qui vient de voir sa fille brûlée vive sous ses yeux, un enfant de deux ans abandonné, les deux jambes brûlées".
Paul Claudel relate les jours qui suivent le séisme à Tokyo, "où déjà s'agite un peuple humble et acharné de constructeurs. Chacun arrive avec sa pioche, son panier, sa poignée de riz, son bout de planche son morceau de toile, sa feuille de zinc, et de toutes parts s'élèvent de petits abris aussi frêles que le cocon du ver".

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Jacques Maritain
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