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Le traité de navigation - Exemplaire numéroté 354/770

Indisponible
Réf 1618
Texte de l'éditeur :

Un manuscrit retrouvé et à découvrir pour la première fois
À l’automne 2000, l’Institut de Recherche sur l’Enseignement des Mathématiques a découvert dans les réserves de la bibliothèque municipale de Rouen un manuscrit déposé en 1919 et intitulé: Livre de navigation contenant plusieurs manières de naviguer très curieuses et même nécessaires à un pilote qui veut se rendre expert en son art, par Jean-Baptiste Denoville, York , 1er janvier 1760.
Jean-Baptiste Denoville (1732-1783), marin dieppois rédige ce manuscrit lors de sa détention à York pendant la guerre de 7 ans. De 1756 à 1763, cette guerre oppose de nombreux pays européens les uns aux autres. Il s'agit d'une synthèse précieuse des connaissances en navigation des pilotes du XVIIIe siècle s’inspirant des traités de navigation français et anglais de son temps. Sur fond traditionnel, il ouvre des fenêtres sur la modernité de son époque. Jean-Baptiste Denoville semble prendre goût à l’étude et aborde des sujets de plus en plus originaux : tout d’abord, un Abrégé d’Arithmétique (appartenant probablement à son cursus scolaire) puis il fait usage de figures géométriques et de calcul trigonométrique – le savoir noble de l’époque qui s’inscrit dans l’enseignement de l’hydrographie. Il décrit avec précision les instruments de mesure qui permettent de connaître au mieux la direction suivie par le navire et la distance parcourue : l’octant, nouvel outil qui utilise l’horizon comme référent, l’astronomie, nécessaire pour « recaler son estime » (la position du navire), le Soleil, la Lune, les étoiles, les astres qui permettent au marin de déduire des informations sur la situation où il se trouve, question essentielle du pilote en pleine mer.
Ce traité de 262 pages, in-folio en papier chiffon, a une reliure de registre et, une couverture plein parchemin dont le titre a été gratté. Il est numéroté en chiffres arabes et précédé d’un Abrégé d’Arithmétique dont le cahier est numéroté en chiffres romains. L’auteur utilise une encre noire métallo-gallique à base de fer qui s’oxyde avec le temps, traversant la page. Jean-Baptiste Denoville utilise également de l’encre rouge pour certaines lettres (points d’une figure, points cardinaux...) ou pour la mise en valeur de certaines parties (traits bicolores et volutes).
Le point d’orgue : les volvelles (reproduites dans le fac-similé) sont des disques de papier qui pivotent les uns sur les autres et dont l’usage permet de résoudre des problèmes de calcul cycliques, tels que les calendriers ou les heures de marée. En l’absence de la longitude, les pilotes étaient obligés d’utiliser des moyens secondaires.
La qualité de la graphie, le sens de l’esthétisme et la précision du dessin rendent le plaisir de la lecture scientifique. Cette lecture est d’autant plus fascinante que l’ouvrage répond à une question fondamentale du XVIIIe siècle : comment se situer sur un globe par rapport au reste du monde ?

Description du livre: Bonsecours, Point de Vues, 2008., 2008. In-folio de 160 pages, illustrations en couleurs à toutes les pages. Broché, couverture souple. Ouvrage de présentation et d'interprétation du manuscrit original. À l’automne 2000, l’Institut de Recherche sur l’Enseignement des Mathématiques a découvert dans les réserves de la bibliothèque municipale de Rouen un manuscrit déposé en 1919 et intitulé : livre de navigation contenant plusieurs manières de naviguer très curieuses et même nécessaires à un pilote qui veut se rendre expert en son art, par Jean-Baptiste Denoville, York, 1er janvier 1760. Jean-Baptiste Denoville (1732-1783), marin dieppois rédige ce manuscrit lors de sa détention à York pendant la guerre de 7 ans. De 1756 à 1763, cette guerre oppose de nombreux pays européens les uns aux autres. Il s'agit d' une synthèse précieuse des connaissances en navigation des pilotes du XVIIIe siècle s’inspirant des traités de navigation français et anglais de son temps. Sur fond traditionnel, il ouvre des fenêtres sur la modernité de son époque. Jean-Baptiste Denoville semble prendre goût à l’étude et aborde des sujets de plus en plus originaux : tout d’abord, un Abrégé d’Arithmétique (appartenant probablement à son cursus scolaire) puis il fait usage de figures géométriques et de calcul trigonométrique – le savoir noble de l’époque qui s’inscrit dans l’enseignement de l’hydrographie. Il décrit avec précision les instruments de mesure qui permettent de connaître au mieux la direction suivie par le navire et la distance parcourue : l’octant, nouvel outil qui utilise l’horizon comme référent, l’astronomie, nécessaire pour « recaler son estime » (la position du navire), le Soleil, la Lune, les étoiles, les astres qui permettent au marin de déduire des informations sur la situation où il se trouve, question essentielle du pilote en pleine mer. Ce traité de 262 pages, in-folio en papier chiffon, a une reliure de registre et, une couverture plein parchemin dont le titre a été gratté. Il est numéroté en chiffres arabes et précédé d’un Abrégé d’Arithmétique dont le cahier est numéroté en chiffres romains. L’auteur utilise une encre noire métallo-gallique à base de fer qui s’oxyde avec le temps, traversant la page. Jean-Baptiste Denoville utilise également de l’encre rouge pour certaines lettres (points d’une figure, points cardinaux.) ou pour la mise en valeur de certaines parties (traits bicolores et volutes).

Jean-Baptiste Denoville
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