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Des juifs dans la collaboration Maurice Rajfus Livre censuré en [2013 ?]

Indisponible
Réf 5490
AUTEUR: Maurice RAJSFUS - préface Pierre VIDAL-NAQUET
TITRE: DES JUIFS DANS LA COLLABORATION
L'UGIF 1941 1944
précédé d'une courte étude sur les Juifs de France en 1939
LIEU: ÉDITEUR, DATE: Paris: EDI / ÉTUDES ET DOCUMENTATIONS INTERNATIONALES. 1980
COLLATION: 403 pages, complet
FORMAT: in8 (14 x 22 cm)
RELIURE: Un volume broché, titre en couverture & dos
ILLUSTRATIONS: sans
ÉTAT: Un bon volume solide, de bon aspect. Intérieur bien frais et propre, papier bien blanc sans rousseurs. UN BON EXEMPLAIRE. EN BON ÉTAT
BIOGRAPHIE & THÈME:
"De 1941 à 1944, certains notables juifs français ont-ils servi la politique de Vichy ? Ont-ils facilité la politique d'extermination conduites par les nazis ? Ces deux questions trouvent une réponse dans ce livre." (présentation éditeur)
POIDS: 600 g

Maurice Rajfus

De 1941 à 1944, certains notables juifs français ont-ils servi la politique de Vichy ? Ont-ils facilité la politique d'extermination conduite par les nazis ? Ces deux questions trouvent une réponse dans ce livre dont l'auteur, alors adolescent, a vécu cette période dramatique qui devait voir ces notables « bienfaisants.- participer à la mise en place d'une organisation (l'UGIF), qui permettra l'intensification de la répression anti-juive. Au nom de la politique du moindre mal, les dirigeants de l'UGIF vont accepter la loi raciste et appliquer les directives de Vichy. Pendant ces dures années de l'occupation, ce sera la recherche constante du compromis : tant avec le régime de Pétain qu'avec· les Autorités nazies. Pour ces légalistes, la loi ne devra jamais être remise en cause. Cette politique dont le but essentiel était d'éviter que la répression ne frappe les juifs français permettra, dans un premier temps, d'isoler les Juifs étrangers et de mieux les désigner aux coups des nazis et de la police française. Par la suite, cette attitude ira jusqu'à la collaboration active, pour certains, sans pour autant protéger les principaux animateurs de cette organisation qui seront, à leur tour, arrêtés et déportés. Après la « Libération », l'affaire sera étouffée et le procès public évité. Un jury d'honneur sera pourtant constitué mais il se réunira à huis clos et ses conclusions ne seront jamais connues. Près de quarante ans après ces événements, il n'est que temps de rouvrir le dossier de l'UGIF : non pour juger les hommes mais surtout pour tenter de comprendre leur motivation. Maurice RAJSFUS, journaliste, est né en 1928 de parents juifs polonais morts en déportation à Auschwitz. Il avait quatorze ans à l'époque des faits. ...
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