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Le Bouddhisme , une philosophie du bonheur ? : 12 questions pour comprendre la voie du Bouddha de Philippe Cornu

Disponible
Réf 3553
Présentation de son ouvrage par Philippe Cornu : https://www.youtube.com/watch?v=sIhR70jGxc0
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Philippe CORNU : Pages: 314 au Seuil en 2013
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Le bouddhisme est perçu comme une spiritualité thérapeutique, sorte de prêt-à-vivre pour un monde « zen ». Cette simplification n’est que la plus visible de toute une série de réductions ou de mécompréhensions que cet ouvrage s’emploie à détecter et à défaire. Ainsi, le bouddhisme ne serait pas une religion, mais une philosophie. Autre malentendu : la méditation, réduite à l’introspection alors qu’elle est tournée vers la compassion universelle. Mais qu’est-ce que cette compassion ? Un simple élan du cœur ? Et l’ego ? Il n’aurait pas de réalité ? Écarte-t-il pour autant la force de l’individualité ? Le livre éclaircit aussi des notions plus difficiles telles celle du karma, que l’on interprète à tort comme une prédestination, ou celle de la réincarnation. Il s’interroge sur la notion de « gourou », sur la non-violence et le végétarisme. Il se demande si le bouddhisme est un outil de développement personnel et quel bonheur il vise. Le livre s'achève par une question déterminante : les réductions dont est victime le bouddhisme ne serviraient-elles pas à répondre aux maux de notre société ? Réciproquement, les maîtres bouddhistes n’ont-ils pas contribué à nourrir tant d’erreurs en diffusant leur savoir en Occident sans s’interroger sur ce que cette « transplantation » engageait ?

Philippe Cornu est un des spécialistes du bouddhisme les plus reconnus en France. Il est notamment l’auteur, au Seuil, du Dictionnaire encyclopédique du Bouddhisme (2001) et de La Terre du Bouddha (2004), ainsi que de plusieurs traductions du tibétain parues en « Points sagesses ». Il vit à Paris.
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http://www.philomag.com/les-livres/lessai-du-mois/le-bouddhisme-une-philosophie-du-bonheur-12-questions-pour-comprendre-la :

L’importation récente du bouddhisme en Occident est peut-être l’un des événements spirituels majeurs de notre temps. Mais qui reste éminemment fragile, tant il est vrai que cette sagesse exotique souffre de malentendus mortifères. Tel est le point de départ du formidable, et très pédagogique, essai de Philippe Cornu. Lui jouit à la fois d’une familiarité concrète – il pratique depuis trente ans – et théorique – il enseigne le fait religieux à l’université catholique de Louvain, en Belgique. Il parvient ainsi à arracher le bouddhisme à la gangue de clichés professés par les uns – le « nihilisme » fantasmé par des philosophes tels Schopenhauer – et les autres – la pensée magique ânonnée du côté du new age. Sans escamoter les divergences entre les différentes écoles, tibétaines ou zen, ici explicitées, Cornu répond ainsi à nos principales questions, qui souffrent d’abord d’être mal posées. Le bouddhisme est-il une philosophie ? Une religion ? Non si l’on entend par « philosophie » une pensée grecque de l’être des choses, et par « religion » un mode d’accès à cette « extériorité transcendante » promu par les monothéismes. Mais oui, si l’on considère que la philosophie travaille à expliquer rationnellement les rapports entre la pensée et le monde phénoménal. Et oui, si l’on voit la religion comme une pratique rituelle visant à accueillir en soi « l’inconditionné ».
« Le bouddhisme nous apparaît dans son altérité rugueuse mais aussi dans son urgente actualité »

Autrement dit, il s’agit d’entrer – en s’appuyant notamment sur la méditation – dans une pensée de l’impermanence des choses : dénuées d’essence et tournées vers leur incessant devenir. Pour autant, le bouddhisme n’aboutit pas, comme il se raconte volontiers, à une ablation de l’ego mais plutôt à « une chaleureuse estime de soi » débarrassée des « complaisances narcissiques ». Il ne prône pas un idéal fumeux de cessation du désir, mais vise en fait à appréhender l’énergie pure d’un désir libre de tout objet – ici le boud­dhisme consonne avec la philosophe chrétienne Simone Weil, note Cornu. Et il n’est pas, enfin, une attitude aspirant à abolir le monde extérieur – comme a pu le soutenir Jean-Paul II dans une encyclique –, mais, plus finement, à percer le voile des représentations mentales qui entrave notre juste ouverture à une situation donnée, ici et maintenant.

De là le bouddhisme nous apparaît dans son altérité rugueuse mais aussi dans son urgente actualité : les questions éthiques qui aujourd’hui nous agitent – l’écologie, l’euthanasie, le suicide par exemple, à propos desquels Cornu cite les réponses apportées par les maîtres venus enseigner en Occident – trouvent ici un point de vue susceptible d’enrichir la conversation démocratique. Car la compassion, insiste-t-il, n’est pas affaire de guimauve mais appel à l’action – et donc à un certain engagement social.

Reste qu’à la différence des religions abrahamiques, « la foi bouddhiste n’est pas une croyance », mais « la confiance dans une vision » – celle de la possibilité de l’Éveil – « qu’il s’agira de vérifier par la suite ». Non pas, donc, une philosophie du bonheur mais bien plutôt une pratique. Ainsi, Cornu consacre-t-il son dernier chapitre aux chausse-trappes qui attendent ceux qui s’engagent sur la voie spirituelle, ou dharma – de l’inconfortable rapport au maître à la difficulté d’avancer sans but. Son livre, sans doute, sténographie une nouvelle étape, plus lucide, dans cet étrange processus d’acclimatation. Car « l’assimilation des valeurs bouddhiques risque d’être parsemée d’embûches que nombre d’adeptes actuels semblent loin de soupçonner ». Et d’ajouter : « Dans l’urgence, il faut savoir se hâter lentement. »
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http://www.bouddhisme-france.org/bibliographie-8/ouvrages-generaux-sur-le-bouddhisme-encyclopedies/article/le-bouddhisme-une-philosophie-du-bonheur.html
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Philippe Cornu
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